Air France lance un vol direct entre Cayenne et Fortaleza

C'est une bonne nouvelle pour les habitants de la Guyane, qui bénéficieront d'une meilleure accessibilité aux transports. À partir du 22 avril, Air France proposera en effet un vol hebdomadaire à destination d'une nouvelle ville brésilienne.

À partir du 22 avril 2025, Air France lancera un nouveau vol direct entre Cayenne, la capitale de la Guyane française, et Fortaleza, l’une des plus belles villes du Brésil. Il s’agit d’une étape importante dans le développement des liaisons aériennes entre les deux pays, qui offrira de nouvelles opportunités pour les voyageurs et les entreprises.

Le vol sera effectué une fois par semaine avec un avion Airbus A320 pouvant accueillir 170 passagers. Huit sièges sont réservés à la classe affaires et 162 à la classe économique. Les passagers pourront profiter du confort et des équipements modernes, dont le Wi-Fi à bord. Ceci est particulièrement important pour ceux qui souhaitent rester connectés pendant le vol.

En outre, la liaison comprendra des escales à Pointe-à-Pitre et à Fort-de-France, ce qui permettra aux habitants de Guadeloupe et de Martinique de se rendre au Brésil sans avoir à effectuer de correspondances. Cela facilitera grandement le voyage des insulaires désireux d’explorer de nouveaux horizons et d’apprécier la culture brésilienne.

Ce nouveau vol a pu être lancé grâce au rétablissement du trafic aérien dans la région. Pour rappel, Air France a également repris le vol Cayenne-Belém en 2023, et avec l’ajout de la route vers Fortaleza, le nombre de vols directs depuis la Guyane française vers le Brésil passe à deux par semaine. La région retrouve ainsi les niveaux de trafic aérien observés avant la pandémie de COVID-19, lorsque la compagnie Azul Airlines proposait également des vols réguliers vers le Brésil.

Il reste à espérer que la tendance se poursuivra et que la plus grande compagnie aérienne française ouvrira de nouvelles lignes vers la Guyane et diverses autres destinations. Dans le même temps, il convient de noter que le rythme du changement est jusqu’à présent insuffisant.