Émeutes à Fayard : la police disperse des manifestants avec des gaz lacrymogènes
Publié le mercredi 18/01/2025 à 12:00La nuit a été agitée pour Fayard. La police a dispersé des émeutes à l'aide de gaz lacrymogènes.
La soirée du vendredi dans le quartier Fayard de Saint-André restera dans les mémoires, non pas pour son ambiance familiale et tranquille, mais pour l’odeur âcre des gaz lacrymogènes et les sirènes qui ont retenti sans interruption. D’après les premières informations, le début des émeutes remonterait aux alentours de 22 heures. Plusieurs groupes de jeunes, dont le nombre n’a pas encore été établi, se sont rassemblés dans la partie centrale du quartier et ont commencé à semer le trouble.
La nature de ces actions n’est pas encore tout à fait claire : qu’il s’agisse d’affrontements spontanés, de protestations planifiées à l’avance ou d’un conflit banal qui a dégénéré en trouble massif à l’ordre public, l’enquête devra établir toutes les circonstances.
Selon des témoins oculaires, la situation a commencé à s’aggraver brusquement. Les affrontements spontanés se sont transformés en actions plus organisées, accompagnées de cris, de bris de verre et d’incendies de poubelles (selon les médias locaux, au moins trois incendies criminels ont été recensés). Certains éléments indiquent que les jeunes ont utilisé des engins pyrotechniques et des engins incendiaires improvisés, ce qui a rendu le travail des forces de l’ordre beaucoup plus difficile.
La police de Saint-André a réagi rapidement et a déployé un dispositif important sur les lieux. Il a été décidé d’utiliser des gaz lacrymogènes pour mettre fin à l’émeute et protéger les civils. Cette décision a suscité des réactions mitigées de la part de la population : si certains habitants de Fayard ont soutenu les mesures sévères de la police, soulignant la nécessité de rétablir rapidement l’ordre et d’éviter toute potentielle victime, d’autres ont critiqué l’utilisation de gaz lacrymogènes, estimant qu’il s’agissait d’une mesure excessive susceptible de nuire à la santé des civils.