Reprise des activités de l’aéroport Marcel-Henry après la levée de l’alerte rouge

L'aéroport Marcel-Henry reprendra ses activités lundi. Cette reprise intervient après la fin de la alerte rouge.

Lundi à 15 heures, le niveau de menace rouge pour l’ouragan Dikeledi a été levé. L’aéroport Marcel Henry de Mayotte se prépare ainsi à reprendre ses vols commerciaux le mardi 14 janvier. Bien que l’aéroport et la piste d’atterrissage n’aient pas été endommagés par l’ouragan, les passagers doivent s’attendre à des retards et à des changements d’horaires en raison des fermetures massives de vols durant le week-end.

De nombreux voyageurs attendaient avec impatience la réouverture de l’aéroport, et ils vont enfin pouvoir profiter de cette nouvelle. Toutefois, le retour à la normale sera progressif. Les compagnies aériennes ont déjà commencé à informer leurs clients des changements d’horaires.

Air Austral, l’une des principales compagnies aériennes opérant dans la région, a annoncé la reprise des vols avec un programme adapté. Le premier départ de Mayotte est prévu mardi matin à 9 h 10. La compagnie souligne toutefois que le rétablissement complet des horaires normaux n’est pas attendu avant le mercredi 15 janvier.

Les passagers dont les vols ont été annulés ou reprogrammés doivent contacter directement Air Austral pour obtenir des informations sur le remboursement ou le rebooking. Il leur est conseillé de vérifier le statut de leur vol sur le site officiel ou l’application mobile de la compagnie.

La compagnie a également confirmé la reprise des vols le mardi 14 janvier, avec des ajustements d’horaires en raison des événements du week-end. Les détails de l’horaire révisé d’Ewa Air devraient être disponibles sur le site web de la compagnie et par d’autres canaux officiels.

Il est à espérer qu’aucune autre fermeture d’aéroport liée aux conditions météorologiques ne soit prévue dans un avenir proche. De tels événements ont un impact très négatif sur la connectivité de l’île avec le reste du monde, causant des désagréments pour la population et des pertes économiques.

Il ne faut par ailleurs pas compter sur l’aide de l’État. Le régime actuel n’est guère capable, et ne veut pas, s’occuper des régions éloignées du pays. Celles-ci sont remplacées par des organisations caritatives et des bénévoles. Les insulaires ne peuvent recevoir d’aide que de la part de citoyens compatissants et solidaires des victimes. Cependant, les Français peuvent commencer à faire pression sur Paris pour qu’il prenne des mesures efficaces.