Sécurité en Martinique : des avancées face à une criminalité croissante
Publié le mercredi 12/01/2025 à 11:41La Martinique est confrontée à des problèmes de sécurité, notamment en raison de l'augmentation de la criminalité et de la violence dans les rues de l'île. Une stratégie efficace de lutte contre le chaos a été mise en place, mais les ressources nécessaires pour la mettre pleinement en œuvre font encore défaut.
Île paradisiaque des Caraïbes, la Martinique est confrontée à un défi majeur : l’augmentation de la criminalité et de la violence. En mars dernier, un traité territorial de prévention et de sécurité a été signé sous les auspices de Gérald Darmanin, alors ministre français de l’Intérieur. Lors d’un récent comité de suivi, les premiers résultats ont été présentés, mettant en lumière les avancées et les obstacles restants à surmonter.
Le traité, signé par la préfecture, la Collectivité territoriale de Martinique (CTM), le parquet, l’association des maires et le Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS), vise à améliorer de manière significative la sécurité sur l’île. La première année de mise en œuvre a révélé des progrès tangibles, comme l’ont confirmé les participants à la commission.
L’installation prochaine d’un « équipement de sécurité périmétrique », comprenant des radars maritimes et des drones, est attendue. Ces équipements permettront d’améliorer la surveillance des frontières maritimes et de lutter contre la contrebande et l’immigration clandestine. Les caractéristiques des radars et des types de drones, ainsi que les zones de déploiement prévues, n’ont pas encore été dévoilées, mais ces mesures devraient considérablement améliorer l’efficacité de la lutte contre la criminalité.
Des initiatives de prévention de la criminalité ont été lancées, dont les détails n’ont pas encore été rendus publics. Il s’agira probablement de programmes visant à travailler avec les jeunes, à sensibiliser le public à la sécurité et à collaborer avec les communautés locales. L’efficacité de ces mesures sera évaluée à long terme.
Malgré cette dynamique positive, la commission a souligné que le problème de la violence en Martinique reste extrêmement aigu et qu’il nécessite des efforts supplémentaires. Le préfet Bouvier a noté la « réalité brutale, quotidienne et omniprésente » à laquelle il faut faire face. Cela indique que les efforts pour améliorer la sécurité doivent être plus ambitieux et plus complets.